samedi 17 septembre 2011

P comme Pomiro (Arnaud)

- Soldat français
- Bardos (Pyrénées-Atlantiques) 1880 – Capbreton (Landes) 1955

- Instituteur, le sergent Arnaud Pomiro est mobilisé au 175e RI en février 1915, avec lequel il part en Orient pour combattre dans la région des Dardanelles. Après des problèmes de santé, il est rapatrié en France (juillet) puis affecté pendant plusieurs mois à des postes à « l’arrière-front » au sein du 49e RI. Il séjourne alors longuement dans l’Aisne.


- Début avril 1917, Pomiro (devenu sous-lieutenant) est transféré de l’Oise vers la région de Château-Thierry puis, progressivement, vers la vallée de l’Aisne, ce qui lui permet d’assister longuement aux préparatifs de l’opération Nivelle. Le 13, depuis les hauteurs de Dravegny, « j’aperçois au loin tout le front de bataille ; une trentaine de saucisses et pas mal d’avions sont dans l’air. A la jumelle je distingue assez nettement les éclatements des obus. »
- Le 16, le 49e est à Beaurieux mais n’est finalement pas engagé (« l’attaque n’a pas répondu à nos espoirs »).
- Après quelques jours autour d’Arcis-le-Ponsart, Arnaud Pomiro est envoyé en première ligne près de Craonnelle, le 22 avril. Il y reste jusqu’au 11 mai, participant notamment à l’attaque du 5 à partir de la tranchée du Balcon qui progresse et capture de nombreux Allemands « ravis d’être prisonniers ».

- Suivent quelques jours de repos et de permission, où Pomiro prend connaissance des mutineries qui touchent les unités du Tardenois ; puis c’est le retour en première ligne, à Craonnelle, jusqu’au 15 juin. Le 3, les Français repoussent tant bien que mal une violente attaque allemande sur l’ensemble des plateaux au nord du village.
- Vient enfin le jour du départ, le vendredi 15 : « la journée a été accablante et abrutissante par la chaleur et par le bombardement de part et d’autre ; d’ailleurs le dernier jour en secteur produit toujours cette impression. On n’a pas grand-chose à faire et on a hâte de partir. »


- Le régiment est ensuite envoyé dans le nord-est, avant de résister aux Allemands en Picardie en mars puis juin 1918. Arnaud Pomiro revient dans le secteur du Chemin dehttp://www.blogger.com/img/blank.gifs Dames lors de la contre-offensive alliée de septembre autour de Pinon et Chavignon.

- En 1919, il reprend son métier d’instituteur.


Source principale : Les Carnets de guerre d’Arnaud Pomiro (présentés par Fabrice Pappola), éditions Privat, 2006

Voir aussi : http://www.crid1418.org/temoins/2008/08/25/pomiro-arnaud/

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